Pour une approche adaptative : dessiner l’évaluation comme un commun urbain
À l’heure de la transition écologique et des tensions sociales grandissantes, la qualité de la vie locale devient un indicateur stratégique. Mesurer l’impact d’une régénération, c’est œuvrer pour un urbanisme capable de s’auto-ajuster, de donner voix à la pluralité des vécus et d’intégrer la ville dans le temps long. Les débats à venir à Toulouse sur le renouvellement du quartier Jolimont ou la transformation de l’avenue de Lyon sont autant d’occasions de sortir d’une logique de rendu de bilan statique : privilégier l’écoute, tester de nouveaux métriques, accepter la diversité des impacts et faire de l’évaluation un acte citoyen à part entière.
L’impact des régénérations n’est pas qu’une question d’indicateurs : il tient dans la capacité à nourrir la conversation urbaine, à anticiper les fragilités et à prendre soin de ce qui fait la force d’un territoire. Un chantier ouvert, pour Toulouse et au-delà.